Qui donc m'a donné la naissance ?
Qui me soigna dans mon enfance ?
C'est celle à qui, durant les jours,
Je pense.
O ma mère, sois mes amours,
Toujours.
Qui me chérit avec tendresse
Et pour moi travaille sans cesse ?
Qui donc sur son sein tous les jours
Me presse ?
Toi, ma mère ! ah ! sois mes amours
Toujours.
Pourrais-je par l'ingratitude
Payer tant de sollicitude ?
Que te chérir soit de mes jours
L'étude.
O ma mère, sois mes amours,
Toujours.
Quand je serai dans la jeunesse,
Tu toucheras à la vieillesse ;
Alors je soutiendrai tes jours
Sans cesse ;
Ma mère sera mes amours
Toujours.
Si jamais j'offensais ma mère,
De Dieu la céleste colère
Rendrait la suite de mes jours
Amère.
Oh ! qu'elle soit donc mes amours,
Toujours.
Mme Jules Mallet
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